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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71783 avis postés dans la bedetheque
    ArvoBlack Le 26/09/2024 à 21:36:41
    La quête de l'oiseau du temps - Tome 11 - Folle graine

    "L'avant quête" se révèle être une suite réussi car il regroupe l'ensemble des éléments de la Quête de manière intelligente et captivante. Les 5 premiers tomes sont très bien découpés, la tension monte progressivement jusqu’au tome X (chiffre entre 1 et 5) qui présente une vrai chute digne de ce nom. Quel plaisir de suivre l'aventure de Bragon, son apprentissage et son évolution, de retrouver la sagesse et l'ambivalence du Rige, de flirter avec la détermination, la fraicheur et la jeunesse de Mara, comme une extension de la jeune et jolie Pelisse. La folie d'une secte qui prône le retour du Dieu Ramor. Franchement, il y a de l'action, de l'émotion, c'est poétique, en tout cas pour les 5 premiers tomes de "Avant la quête".

    Le Tome 6 "Kryll" et le tome 7 "Folle Graine" sont plutôt scénaristiquement neutre, il font avancer quelque peu l'arc narratif principal, mais beaucoup de discussions et actions inutiles qui ne permettent pas à l'ensemble de rebondir, malgré un dessin et des scènes d'action recherchées et poussées. En attendant l'arrivée du dernier tome.

    ArvoBlack Le 26/09/2024 à 21:02:41

    C'est un plaisir de retrouver le trait de Jordi Lafebre dans "Je suis leur silence". Des illustrations dynamiques, un trait avec beaucoup de grâce et une expressivité qui n'est plus à démontrer (voir même une sur-expressivité avec l'utilisation de symboles divers et variés : fumées, nuages, flammes). Les personnages prennent vie, de manière caricaturale certes, mais ils savent vivre pleinement leurs émotions dans les cases. L'intrigue racontée au travers d'une consultation du personnage principal d'Eva chez son psychiatre (dans le style de Blast de Manu Larcenet), la conversation déroule les faits au fur et à mesure de manière fluide et agréable, les indices de l'enquête se révèlent petit à petit, c'est efficace, drôle, poignant. On voit l'efficacité d'une BD à savoir garder son lecteur au fil des pages sans pouvoir lâcher l’œuvre, pour "Je suis leur silence" cela fonctionne rudement bien. C'est une belle pièce du 9ème art, fraiche et moderne. J'ai juste du mal à comprendre exactement le sens derrière le titre "Je suis leur silence", surement un lien avec les 3 femmes de la vie d'Eva.

    adione75 Le 26/09/2024 à 20:50:57
    Julie, Claire, Cécile - Tome 1 - Moi, tu sais, les mecs !...

    Un avis général sur la série ou plutot le souvenir que j'en ai gardé, l'ayant lu assez jeune dans les magazines.
    C'est pas mauvais, le dessin est vraiment bon, les histoires sont simplettes mais font sourire, c'est sans prétention.

    Mention spéciale à Mrann qui balance un pavé pour dire que c'est de la merde mal dessinée, je pense que ce genre de personne devrait s'abstenir de laisser des critiques qui ne lui servent que d'exutoire à sa propre frustration. Dire que le dessin est nul pour un album de 2009, alors que le dessinateur avait 77 ans, c'est franchement minable en plus d'être outrancier, à bon entendeur, salut!

    ArvoBlack Le 26/09/2024 à 20:48:21

    Malheureusement, "Ultime Echo" ne réussi pas à combler mes attentes. Tout d'abord, graphiquement, cela me plait moyennement, une approche style manga qui n'est pas désagréable en soi, mais cela manque de détails et de mouvements, les couleurs sont également assez fades. Les points graphiques intéressants sont les moments de "recohérence" qui ajoutent une distorsion visuelle originale, ainsi que la couverture de Guillaume Singelin pour l'édition Collector.

    Le point bloquant majeur pour moi est le scénario qui propose des choses sans les expliquer par le texte ou le dessin. La romance entre Eli et Ari est également peu convaincante, car ne se base sur pas grand chose, tout comme le postulat scientifique du multivers. On ne sent pas l'oppression de la catastrophe, du moins c'est traité comme un sujet médiatique lambda, jusqu’à ce qu'elle se dévoile sous nos yeux. Partir dans ce genre d'aventure demande un minimum de contenu, d'approche et de cohérence scientifique, j'ai trouvé le propos trop léger par rapport à l'ambition du projet.

    Laurent57 Le 26/09/2024 à 20:47:28
    Cobalt (Greg/Fahrer) - Tome 2 - L'assassiné récalcitrant

    J'ai apprécié cette BD.
    Je pense que c'est la première de la Collection Aventures que j'ai lue.
    Ce sont deux enquêtes bien distinctes. Dommage qu'il n'y en ait pas eu plus.
    La BD commence par une description des personnages et de leur service d'enquête.
    Le scénario est buen ficelé et j'ai beaucoup apprécié les dessins de Walter Fahrer, seule la colorisation pêche un peu, peut-être due à des contraintes techniques ou ee coût de production.
    Vraiment je regrette qu'il n'y ait pas eu de suite.
    J'ai trouvé amusant le duo et leurs dialogues, le côté un peu paternaliste plutôt que la séduction trop évidente dans un couple d'enquêteurs.

    Zablo Le 26/09/2024 à 20:42:41

    Un auteur que mon frère m'a fait découvrir, en me prêtant le délirant Georges Clooney ou la fameuse BD sur la disquette molle...

    L'esthétisme est surprenant, comme souvent avec Philippe Valette. Sa technique pour cet album carré, mélangeant des personnages dessinés et des textures 3D, à l'allure de vieux jeux vidéos, est d'ailleurs détaillée en fin d'album.

    Ainsi, la narration graphique est efficace, avec un découpage et une composition aboutis. Les personnages ont une psychologie fouillée et la réflexion générale est assez profonde, quasi philosophique. Tout cela en prenant du plaisir et en gardant une certaine aisance de lecture, les 288 pages se dévorant avec envie. Du très bon boulot en somme.

    Par contre, je sature un peu des scénarios de ce genre, mêlant science-fiction et survie de l'Humanité. Certes, c'est très bien mené, il y a des dialogues percutants et plusieurs niveaux de lecture, Philippe Valette sachant très bien jouer des ficelles de l'absurde.

    Mais j'ai eu une sensation de déjà vu. D'aucuns penseront à Interstellar ou à des BD récentes comme Frontier, La route ou encore Deep it (le plus authentique je trouve) en lisant ce livre. Et puis je ne suis pas sûr que cette BD amène grand chose de plus au débat sur notre avenir.

    Plus que le côté « maintenant qu’on a épuisé les ressources de la Terre on me suit et on se tire » du personnage principal, dont l'entêtement est le moteur principal de la narration, ce sont bien les ressemblances avec d’autres œuvres qui m’ont coupé dans mon immersion. Je n'ai pas eu ce sentiment d'évasion que je cherche tant... Néanmoins, cela reste une excellente BD.

    ...Je l'offrirai donc à mon frangin.

    Bourbix Le 26/09/2024 à 19:44:12
    Utopie (Rodolphe/Griffo) - Tome 3 - Volume 3

    Service minimum dans le scénario et le dessin. C'est un peu juste mais ça ce laisse lire agréablement.

    Bourbix Le 26/09/2024 à 19:36:56

    Rien de bien innovant dans ce thriller SF aux relents d'Alien. Mais l'ensemble est plaisant et la mise en scène efficace, ce qui confère à cet ouvrage un charme certain.

    Bourbix Le 26/09/2024 à 19:34:47

    Une thématique étonnante : le curage d'oreille et le plaisir des sens !! Une vraie curiosité au pays du soleil levant, et une véritable découverte. Pourquoi pas.

    minot Le 26/09/2024 à 17:30:08
    Barbe-Rouge (Les nouvelles aventures de) - Tome 4 - Chasseur d'esclaves

    Une histoire de piraterie très bien orchestrée, sur fond de commerce triangulaire. Barbe-Rouge, pris au piège d'un odieux chantage, doit retrouver la trace d'esclaves Noirs en fuite (auxquels s'est joint Baba) pour le compte d'un chasseur d'esclaves qui tient sa petite-fille en otage. L'histoire tient en haleine du début à la fin, les méchants sont abjects à souhait et le dessin réaliste parfaitement maîtrisé : personnages, navires, décors de plantations comme de paysages marins sont un vrai régal. De la "BD divertissement" de bon niveau !

    minot Le 26/09/2024 à 17:14:21
    La nef des fous - Tome 13 - À hue et à dia

    Toujours aussi excellent ! Aussi splendide qu'original d'un point de vue visuel, avec des trouvailles graphiques géniales et des mises en page audacieuses qui me régalent toujours autant. Niveau scénario, l'enquête traîne pas mal en longueur mais il ne s'agit en fait que d'un prétexte pour nous faire déambuler dans cet univers extravagant. Suite et fin (enfin !) de cette aventure rocambolesque dans le prochain volume, que j'attends déjà avec impatience.

    Laurent57 Le 26/09/2024 à 15:26:19
    Les maîtres des îles - Tome 1 - Aux Vents des Antilles : Martinique 1845

    Avec Gilles Mezzomo aux crayons, je savais que seul le scénario pouvait pécher (pour moi), car j'aime beaucoup son style même s'il est peut-être un peu "ancienne école".
    Et toujours, appuyé par le travail fantastique de la coloriste Céline Labriet (de belles couleurs, pas ou peu d'effets numériques).

    Je n'ai pas été déçu, je reproche assez souvent (dans ma barbe) aux scénaristes de trop s'appuyer sur le travail des dessinateurs mais une BD est avant tout une histoire, avec de la lecture où une scénette ne doit pas tenir sur trois planches.
    Ici, le scénariste a bien dosé, on a une belle histoire (ou triste, ou révoltante, à vous de choisir), nous ne sommes ni assommés de textes ou de long dialogues, ni passés par des planches vides contenant trois mots et deux onomatopée.
    Je ne me suis pas ennuyé un instant, et surtout j'ai très envie de connaitre la suite.

    Les personnages m'ont touché et c'est bien ce qui compte.
    Avec une héroïne "héroïque", la situation pourrait sembler manichéenne au premier abord mais elle ne l'est pas tant que ça, le grand-père et la jeune fille n'ont pas été élevés dans les même conditions.
    La jeune fille a grandi durant une période de troubles, de doutes, de changements, il semble presque normal qu'elle fasse preuve de rebellion. Elle et son grand-pêre se comportent exactement comme la société de leur époque respective.

    Bref, pour moi la seule lecture du premier opus est un émerveillement.
    Je n'ai voulu ni lire autre chose ni regarder un film le soir après la lecture. Je me suis plongé dans quelques articles sur cette période à la place...

    Yovo Le 26/09/2024 à 14:11:38
    Raven (Lauffray) - Tome 3 - Furies

    S’il y a bien quelque chose que j’apprécie en BD, c’est quand le dernier tome d'une série est plus consistant. Pour « Furies », Mathieu Lauffray nous gratifie de 78 planches, soit 20 de plus que l'épisode précédent. Ce format généreux offre à l’auteur la galerie rêvée pour déployer et faire admirer son talent.
    Qu’est-ce qu’il est fort, ce bougre ! Un génie du dessin qui nous en met littéralement plein la vue. Paysages, personnages, décors, costumes, cadrages, lumières, couleurs, découpage… N’en jetez plus, tout est parfait, son style est juste hallucinant.

    Cette virtuosité graphique ne peut toutefois pas faire complètement oublier un scenario riquiqui et copieusement caricatural. Mais peut-on demander à des pirates en quête de trésors d’être subtils ? Evidemment pas. On est là pour des combats, de l’aventure, l'odeur de la poudre et des morceaux de bravoure. Et croyez-moi, on en a pour notre argent ! Même si l’histoire tient sur un post-it, elle a tout de même du corps et se laisse lire avec un plaisir régressif qui incite à l’indulgence. D’autant que son héros présente une personnalité d’une belle ambivalence. Mathieu Lauffray, avec cet énorme et superbe boulot, valide donc son niveau « auteur complet » avec brio.

    D’ailleurs, avec une fin aussi ouverte et le succès que ce troisième tome ne manquera pas de recueillir, difficile d’imaginer qu'il tourne définitivement la page « Raven ».
    A suivre..?

    ayeaye Le 26/09/2024 à 11:42:33

    J'ai moyennement accroché sur cette histoire, "l'emprise amoureuse" annoncée sur la couverture me semble bien trop timide dans sa façon d'être traitée (la distance géographique entre les deux personnages n'aidant pas). De même, j'ai trouvé l'ensemble très bavard, avec pas mal de redondances dans les dialogues et insert "voix off".
    Le dessin est bon, sans être exceptionnel (le trait fait assez dessin de mode), avec une bonne maitrise des ombres. Par contre les visages sont trop statiques.
    Bref, suis assez mitigé, l'histoire manque cruellement de rythme et l'emprise annoncée n'arrive qu'à la deuxième moitié des 250 planches ! Si bien qu'en lisant l'histoire, je me suis demandé si l'emprise n'allait finalement pas venir du perso féminin, ce qui aurait d'ailleurs été intéressant à traiter (d'autant que l'histoire est racontée de son point de vue à elle).

    Yovo Le 26/09/2024 à 11:28:29
    Les contes de la Pieuvre - Tome 4 - Fannie la Renoueuse

    Ce quatrième tome se présente assez différemment des trois premiers et je comprends qu’il puisse déconcerter certains lecteurs.

    En effet, les dimensions littéraire, philosophique ou sociale, qui ont donné jusqu’ici à la série une profondeur supplémentaire, sont beaucoup moins présentes dans ce nouvel opus. Contrairement aux premiers volets, on ne trouve pas, dans « Fannie », ces textes ou citations d’auteurs qui ajoutaient un capital de réflexion aux thèmes développées par le scenario. Stéphane Gess se recentre sur ses personnages. Il consacre cette fois tout un pan de l’album à la mythologie – en allant assez loin, il est vrai – avec un côté "comics à la française" encore plus marqué qu’à l’accoutumée. Cela a de quoi surprendre.

    En revanche, ce nouvel épisode est tout aussi foisonnant et apporte de nombreux éclairages sur l’univers inquiétant de la Pieuvre. L’intrigue est découpée en une succession de petites saynètes, qui s’enchainent à un rythme soutenu, comme dans une sorte d'accélération. On y tombe pour ne plus en sortir avant la dernière page. J’ai trouvé l’ensemble absolument passionnant. L’auteur a ressorti ses ingrédients secrets pour baigner le tout dans une ambiance fantastico-poétique unique en son genre.

    « Fannie la renoueuse », avec le talent du rôle-titre pour la bonté et l’empathie, enrichie énormément la série et conforte son ambition. Une œuvre majeure de la bande dessinée est bel et bien est en construction.

    A chaque nouveau Récit des Contes de la Pieuvre, une même et lancinante question me taraude l’esprit : mais où Stéphane Gess peut-il bien aller chercher tout ça ? Brillant.

    Bedelisse Le 26/09/2024 à 10:57:01
    Baker Street (Veys/Barral) - Tome 1 - Sherlock Holmes n'a peur de rien

    C’est franchement super drôle et très bien écrit. J’ai tout particulièrement aimé les albums 2,3 et 4. Le scénariste a été très inspiré. Les blagues sont à toutes les pages et, pour beaucoup, c’est une franche rigolade. La relation Sherlock – Watson est vraiment bien vue, avec un Watson qui a plus de notoriété que son comparse au grand dam de Holmes. Ils ne se ménagent pas l’un et l’autre. Les personnages de Lestrade et de la gouvernante apportent beaucoup d’humour, surtout lors du voyage en Inde.

    Le dessin est vraiment bien et les expressions des personnages sont excellentes. Encore une fois, j’ai trouvé les albums 2, 3 et 4 au-dessus des deux autres graphiquement.

    Une très bonne série !

    Sweethy Le 26/09/2024 à 10:40:48
    Complainte des Landes perdues - Tome 5 - Les Chevaliers du Pardon 1 - Moriganes

    La qualité de cette bande dessinée s'est considérablement améliorée par rapport aux quatre premiers tomes, point de vue graphique. Que c'est beau, nous sommes vraiment dans les Landes, et les personnages sont magnifiques.

    Les étapes de l'histoire sont captivantes, mais j'ai trouvé le scénario un peu rapide. Il aurait été préférable que l'album ait des pages supplémentaires pour prendre le temps d'approfondir certaines scènes.

    De plus, nous savons qu'il y a quatre tomes dans ce cycle, mais étrangement, il n'y a pas le suspense attendu à la fin de cet album, ce qui nous aurait poussé à attendre avec impatience le prochain tome. On a le sentiment de lire un one shot.

    Ce fut une bon début de cycle, trop rapide.

    Erik67 Le 26/09/2024 à 07:18:21
    Bellatrix - Tome 2 - Episode 2

    Voici la suite des aventures de Manon et Kim, les deux belles et courageuses héroïnes de Léo qui se retrouvent pour une mission commune sur la planète Bellatrix qui rappelle un peu l'Ouest américain.

    Il s'agit encore d'un combat contre l’obscurantisme religieux qui freine le progrès des peuples. Visiblement, c'est un thème cher à l'auteur. Il se focalise surtout sur le fait que la femme n'a pas les mêmes droits que les hommes qui veulent la cantonner dans des rôles mineures pour la procréation et les tâches ménagères.

    Evidemment, nos deux héroïnes femmes du futur, ne peuvent que s'insurger contre une telle bêtise humaine. Les situations rencontrées vont être assez poussées et presque à la limite du caricatural. Cependant, quand on voit comment certaines peuplades ou religions traitent leurs femmes dans notre monde actuel, on ne peut que croire que cela peut se passer ainsi sur d'autres planètes éloignées de notre système solaire.

    Certes, il faut être dans l'esprit de cette saga futuriste pour pouvoir l'apprécier pleinement ce qui est mon cas pour posséder l'ensemble des volumes des séries de Léo sur les mondes d'Alderaban. Je suis un fan de cet univers intergalactique depuis le début.

    Il y a toujours les fameuses créatures mystérieuses et la présence d'être venus d'autres galaxies dont la présence est parfois assez hostiles. Certes, il y a des passages qui sont tellement stéréotypés mais bon, je regarde surtout le savoir-faire et je me laisse guider par l'aventure toujours présente. La maîtrise est quand même là !

    Le dessin de Léo est toujours aussi agréable et surtout très lisible ce qui concourt à la réussite de ses séries.

    Au final, on passe toujours un agréable moment malgré des défauts un peu récurrents.

    Pulp_Sirius Le 26/09/2024 à 04:23:09

    Un autre album époustouflant de génie. Non, mais quels délectables dialogues sur le rien... C'est tellement brillant. Quand on se demande si Mathieu pourra encore nous surprendre, eh bien... oui!

    C'est sûr que "l'absence d'histoire" fait l'histoire, mais, euh, difficile de trop en dire sans tout gâcher. L'album tombe vraiment plus dans le métaphysique et perd un peu l'essence du monde de Julius Corentin. On a plus l'impression de lire une autre des BD de Mathieu qui ne fait pas partie de l'univers de Julius Corentin. Ultimement, je trouve ça dommage, mais l'album est si bien pensé qu'on peut lui pardonner cet aspect.

    - Regardez le RIEN : que nous nous dit-il? "Le champ est libre, tout est à inventer!"
    - En clair : À nous la liberté de faire, d'agir libres, et tant pis si c'est une illusion!
    - Ou tant mieux! Après être revenu de tout, il est bon de repartir de rien.
    - Ça sent l'entourloupe existentialiste...

    Pulp_Sirius Le 26/09/2024 à 04:05:46
    Le manoir Sheridan - Tome 1 - La porte de géhenne

    Je ne sais pas ce qui a poussé l'excellent Ma Yi à participer à une histoire aussi médiocre, mais ouf! Encore une BD québécoise que je n'ai pas du tout aimée, comme c'est souvent le cas. L'histoire est simplette, les personnages sont caricaturaux, certaines parties sont prévisibles... Et on peut se présenter en enfer impunément et simplement zigzaguer pour échapper aux démons! N'importe quoi...

    italia Le 26/09/2024 à 00:18:53
    Wild West (Gloris/Lamontagne) - Tome 4 - La boue et le sang

    les Buffalo Soldiers, soldats noirs ont perpétrés des atrocités sur les indiens. Ils ont détruit des campements et massacrés femmes et enfants. Ce valeureux peuple indien proche de la nature qui ne demandait qu'une chose, rester sur les terres de leurs ancêtres.

    BudGuy Le 25/09/2024 à 21:15:54
    Valhalla Bunker - Tome 1 - Sweet Revenge

    'Valhalla Bunker' constitue la suite directe de 'Valhalla Hotel', et en cela on n'est pas dépaysé.

    Cette suite démarre sur les chapeaux de roue et ne perd pas de temps pour les re-présentations, le récit fonce tel une belle Ford Mustang avec ce qu'il faut pour nous tenir en haleine (fusillades, répliques fumeuses, poses de guerrier, vannes et références à tout va).

    Le scénario n'est une fois de plus qu'un prétexte pour aligner les moments de bravoure et autres crétineries caricaturales d'une Amérique au bord du gouffre; d'ailleurs je me suis demandé pourquoi le sénile Papy Joe n'est pas caricaturé alors qu'il est actuellement censé "diriger" le pays représentant le "monde libre".

    Le dessin de Bedouel est dynamique comme il faut, empruntant au comics en termes de textures et aux films de Tarantino pour l'ambiance 'pulp' qui en découle.

    Une bonne grosse série B dans la lignée de son prédécesseur. Toutefois, je suis en droit d'attendre plus de folie et d'exubérance pour les volets suivants.

    Eotran Le 25/09/2024 à 17:00:38

    Une approche classique d'un hors série comme Arleston a eu l'habitude de produire pour certaines de ses séries phares, notamment Lanfeust.
    On y retrouve des cartes du monde, une explication sommaire des us et coutumes de la population par région, le tout parfaitement illustré par l'auteur du premier cycle : Philippe Pellet.
    Malgré un travail d'écriture conséquent, il n'y a pas grand chose de passionnant dans l'ensemble, excepté les chapitres : "Démons et rites maléfiques" et "Contes et Légendes".
    C'est deux chapitres donnent à l'ouvrage le mérite d'exister. Malgré leur brièveté, on perçoit le talent d'écriture d'Arleston. Ces petites histoires de quelques paragraphes seulement ont ce parfum d'aventure qui ont fait les plus grands succès de cet auteur généreux. Quelques lignes suffisent à nous passionner pour ces histoires qui probablement ne seront jamais développées davantage que dans ce recueil.
    Quel talent !

    kingtoof Le 25/09/2024 à 14:57:00
    Bestiarius - Tome 4 - Tome IV

    Avis du tome 1 à 4.
    Je n'ai pas pu lire la suite, les tomes suivants étant très rares et sont devenus des objets de spéculation.
    Le scénario est assez original, même si sous certains aspects, il peut paraître enfantin.
    Cependant, les héros surmontent des épreuves dures et violentes et les rebondissements de l'histoire sont surprenants.
    Peut-être qu'un jour j'arriverai à connaître la suite...

    Jozef Le 25/09/2024 à 14:40:37

    Sortez la loupe les ami(e)s !

    Je salue avant toute chose le travail colossal de l'artiste. Mais...
    Attention, jeunes auteurs ! L'outil numérique peut vous desservir !!! Vous agrandissez à l'infini vos dessins sur écrans mais vous oubliez le rendu papier... Ici, le texte est imprimé deux fois plus petit qu'une BD des années 80/90. Et certains détails sont illisibles donc perte de temps à les travailler... Dommage.

    J'ai trouvé le rendu des couleurs assez fade et sans contraste. Des éléments se superposent, habit marron sur fond cabane marron par exemple, çà ne fonctionne pas. Cependant, il y a de très belles planches et des compositions assez dynamiques. Une sorte de beauté un peu lassante... L'absence de variation de la taille de police et des bulles n'aide pas à dynamiser l'ensemble. C'est pourtant la base narrative de la bande-dessinée ! Exemple, l'irlandais qui crie de l'autre côté de la rivière. Et c'est quasiment tout le long comme çà...

    Je n'ai pas trouvé Little Knife très charismatique ni même les comparses. Certains dialogues semblent sortir de la bouche de l'auteur, retranscrivant la philosophie indienne, et pas de celle des personnages. Le scénario est assez linéaire et méritait plus de tension et de mystère.

    Un bon album certes, un peu fastidieux à lire pour moi, de part la finesse du texte et du trait. Je m'attendais à mieux...
    Sans vouloir comparer, je conseillerais plutôt :
    Undertaker, Bouncer ou Jusqu'au dernier.

    Zablo Le 25/09/2024 à 13:27:59

    Alors que Nausicaä de la vallée du vent est déjà sorti dans les salles obscures en 1984, Hayao Miyazaki continue à développer son univers dans la série papier du même nom – toujours inachevée en 1990 - qu’il publie au compte goutte dans la revue japonaise Animage. En parallèle, il sort des films comme Le Château dans le ciel (1986), Mon voisin Totoro (1988), ou encore Kiki La petite sorcière (1989), influencés par son manga.

    Dans ce tome 5, un fongus artificiel – sorte de blob gigantesque – créé par des « scientifiques » dorks dans l’intention d’en faire une arme de guerre, s’avère plus dangereux que prévu et bouleverse la guerre entre Tolmèques et Dorks, où s’immisce également les insectes.

    Plus que de la pollution, cette matière transformée par l’Homme symbolise une véritable souillure morale, celle d’un pan de la civilisation humaine. Hayao Miyazaki convoque alors un esthétisme déroutant, composé de nuées grouillantes, de liquides nauséabonds, de spores et de miasmes. Dégoutant ! Ce bestiaire aussi fantasque qu’horrifique est complété par les « hidolas », sortes de golems, au service du théocrate dork.

    Cet album insiste sur le poids des responsabilités. Le mal renaissant a pour origine l’inconscience des dirigeants politiques et le manque d’éthique des scientifiques, aveuglés par la quête de pouvoir, de quelque nature qu’il soit. Finalement, c’est Nausicaä qui endosse le poids du fardeau, celui de toute l’Humanité, à l’image d’un néo-Jésus. Effectivement, elle fait figure de messie dans le manga, elle est celle qui intercède entre les dieux et les Hommes, qui doit laver les péchés de l’Humanité.

    Cet album, en plus de cette prise de responsabilité énorme, représente aussi le passage de Nausicaä à l’âge adulte, à une forme renouvellée d'elle même, symbolisé par l’œuf de sérum. De ce fait, l’œuvre de Miyazaki s’adresse tout particulièrement aux adolescents, mais aussi aux enfants et aux adultes. Intergénérationnel.

    Heureusement, Nausicaä n’est pas seule pour se défaire de cette souillure. Selon comment le vent tourne, elle est est accompagnée de Teto, un renard-écureuil protecteur, ou encore d’un garçon plein d'énergie, Asbel, ou même Yupa, son mentor, et elle fait d’autres rencontres encore, lors de ses aventures épiques. Elle a également un équipement adapté, dont fait partie le masque visible sur la couverture du tome 5. Et puis, les ômus (on peut voir l'un de leurs multiples yeux, bleu du fait de leur absence de haine, sur la couverture) sont là pour l'aider, en réparant la nature. Ils symbolisent la formidable capacité de la nature à se régénérer, que ce soit la faune ou les plantes.

    Enfin, ce tome 5 témoigne d’un syncrétisme déroutant, entre Orient et d'Occident. On y évoque la puissance du mythe face au poids de l'Église, l’animisme et le polythéisme ouvert face au dogme unique et sans partage, l'assemblée des bonzes contre le culte de l'empereur. Ainsi, les hommes de l’empereur dork ont bien du mal à faire taire cette rumeur, cette superstition hérétique d’un messager aux ailes blanches, qui semble s’incarner en la personne de Nausicaä - qui refuse d’ailleurs qu’on la traite comme une déesse.

    Puis, il y a ce dieu guerrier, qui fait figure d’ultime recours pour une société rétrofuturiste, post-industrielle. Dès lors, on ne peut s’empêcher de penser aux bombardements américains lors des guerres mondiales (que ce soit le choc des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 - avec ces peaux qui fondent sous la puissance de feu d'un dieu guerrier dysfonctionnel - qui avait déclenché un changement de paradigme chez les Japonais - l’empereur cessant de devenir un dieu pour eux - mais aussi les bombes incendiaires, qui avaient fait encore plus de ravages et de morts, historiquement parlant).

    Or, une autre voie est aussi possible, celle de Nausicaä, si engagée dans sa quête qu’elle en finit par être enveloppée par cette nature souillée, puis mangée par un ômu. Avec ces multiples épreuves, elle revête alors un caractère sacré, celui d’un demi-dieu. Après tout, n’est-ce pas le propre des héros ?

    Mais, Nausicaä est aussi une fiction ancrée dans les problématiques du réel, celles de notre environnement. Or, contrairement à la réalité, la nature semble ici prendre sa revanche (titre de l’émission de France culture sur Nausicaä), face à la pollution de son domaine sacré et à la corruption des gouvernants humains.

    Ekho Le 25/09/2024 à 07:31:30
    Star Wars - Invasion - Tome 3 - Vérités

    Ce 3e tome du #comics #StarWars Invasion, légèrement supérieur aux précédents, propose des intrigues captivantes avec des nouveaux personnages interessants. Le dessin se distingue avec certaines compositions marquantes.
    Ma critique complète :
    https://www.alphabulle.fr/bas-les-masques-dans-sw-invasion-3/

    Erik67 Le 25/09/2024 à 07:17:48

    On va suivre une enquête menée par une journaliste au Japon et qui concerne le phénomène des émojis. Il est un peu dommage de commencer par nous donner la définition d'un bipeur au lieu de nous expliquer ce que sont réellement les émojis. J'ai fini par le deviner alors que couramment, j'appelle cela des « smileys ». Bref, un vocabulaire qui n'est pas le même…

    L’auteure nous présente ce sujet de façon assez inventive à la manière d'un reporter passionné par un sujet et qui va jusqu'au bout, pourvu que son employeur lui finance le voyage pour interroger les différents intervenants aux quatre coins de la planète. Cela ira du juriste américain au créateur japonais en passant par l'égyptologue sans compter également sur le lobbyiste breton. Bref, il y a de quoi faire !

    J'ai bien aimé les différentes dimensions qu'il peut y avoir alors qu'au départ, il s'agit juste d'analyser le phénomène de ces pictogrammes qui se sont répandus sur la planète comme un nouveau langage universel afin de communiquer plus facilement par SMS. Il faut dire que ces expressions faciales sont parfois assez pratiques dans un message.

    Il y a un parallèle assez intéressant qui est opéré avec les hiéroglyphes que les anciens utilisaient sur leur tablette de pierre ! Il est question également de dessin et autre pictogramme censé représenté des choses de la vie courante. Bref, c’est un code prédéfini.

    En tant que juriste, j'ai également été intéressé par les procès qui peuvent découler de ces pictogrammes car le monde n'est pas tout rose et certaines utilisations peuvent se faire à mauvais escient sur le terrain de la menace, de l'intimidation et de la violence. Evidemment, tout ceci est parfois condamnable selon les différentes interprétations possibles et celles retenues par la justice.

    Tout part également d'un comité assez restreint qui a le pouvoir d'ajouter ou de retirer des émojis. Beaucoup d'utilisateurs font des propositions avec un dossier assez argumenté. Ils peuvent ainsi être à l'origine de nouveaux émojis qui seront alors utilisés des millions de fois.

    L'autrice par exemple a proposé un émoji pour représenter une éolienne ce qui a été refusé par le comité pour des raisons politiques alors que l'essence est bien représentée. Bref, c'est assez discutable sur le principe.

    Au final, c'est une BD unique sur un sujet qui n'a jamais été évoqué jusqu'ici et qui permet de nous plonger un peu plus dans les méandres de ce nouveau monde du XXIème siècle.

    Pulp_Sirius Le 25/09/2024 à 04:22:00
    Gorn - Tome 1 - Même la mort...

    Tiburce Oger! Au secours! J'ai abandonné après le deuxième tome. Le dessin est souvent très beau, mais le scénario, c'est un peu comme Lanfeust de Troy, mais en pire. De l'humour puéril, des personnages idiots et caricaturaux, et un scénario qui se construit au fil des cases, sans direction, ultra superficiel. Zzzzzz.

    addrr Le 25/09/2024 à 00:16:26

    Rien n’est follement original, hormis l’aspect graphique, et pourtant … tout est tellement bien maîtrisé. C’est d’une virtuosité et d’une maturité rare et inattendue pour cet artiste dans ce registre.

    Zablo Le 24/09/2024 à 18:57:14

    Au gré du vent...

    Nausicaä se retrouve prise dans un effroyable engrenage. Alors qu’elle a été embarquée contre son grée dans une guerre totale entre Tolmèques et Dorks (empire théocratique absent du film d’animation), elle se retrouve coincée avec la commandante tolmèque Kushana, dans la forteresse de Sapata.

    De cette façon, on découvre peu à peu les archétypes – que ce soit les vieillards, les enfants ou les héros idéalisés ; mais aussi les monstres gélatineux, les méchants ambigus et masqués... - ainsi que le vocabulaire graphique – ces combats équestres sont géniaux et ces moues si caractéristiques - de Miyazaki, qui sera réemployé lors de ses films d’animation.

    Bien sûr, le vent a une importance toute particulière ici, les personnages se déplaçant à bord de planeurs (Nausicaa) ou de vaisseaux volants à moteur. Miyazaki sait représenter, avec une énergie rare, les mouvements de l’air, le vent, les nuages, la fumée, les formes gazeuses aussi. Les batailles aériennes sont saisissantes, y compris pour un manga !

    Miyazaki joue même des sens que l’on ne peut percevoir directement : le bruit du vent ou des armes (idéogrammes) ; la puanteur (celle de la guerre ou de le forêt toxique) ; mais aussi les teintes, évoquées par les personnages (« l’être en bleu » c’est-à-dire Nausicaä), les ombres hachurées, ainsi que le lavis sépia ; voir même le toucher.

    Comme l’explique Raphaël Colson, dans l’émission Philosopher avec Miyazaki (France culture), l’auteur de Nausicaä a aussi une relation particulière avec la nature, liée au shintoïsme - toute chose a une âme. Miyazaki cherche à travers sa narration un équilibre entre la civilisation des machines et l’environnement - lié au taoïsme cette fois-ci. Il explore les rapports entre l’Homme et la nature, ce qui engendre forcément des rencontres, mais aussi l’idée de s’ouvrir à l’autre, ainsi que des gardiens (les ômus d’un côté et Nausicaä de l’autre, qui fait figure d’élue). Pour autant, Miyazaki ne condamne pas la technologie et admet également que la nature peut être domestiquée, dans la mesure où il y a une forme de respect. Il en découle une forme d’utopie communautaire agropastorale - c’est la vallée du vent.

    Car, dès les premiers tomes de Nausicaä, Miyazaki amène aussi une réflexion sur la vie en communauté, le leadership, l’organisation de la société. Une vision plus ambiguë, plus complexe à vrai dire. Est-ce que Miyazaki critique la civilisation ? En tout cas, son manga post-apocalyptique n’est guère optimiste. Est-ce qu’il condamne les dérives religieuses ou politiques ? Assurément. D’ailleurs, Nausicaä est truffée de références à notre histoire contemporaine (Seconde Guerre mondiale, Guerre de 7 Jours au Proche-Orient...) ou plus ancienne (guerre sainte, Krach des chevaliers, politique de la terre-brûlée...). Par contre, aucune mention de la démocratie...

    Enfin, ce tome met tout particulièrement en relief l’antagonisme entre Nausicaä et Kushana, qui fait figure de négatif de l’héroïne, tant elles se ressemblent. Leurs noms japonais forment d’ailleurs un anagramme. Sur le plan physique, comme Nausicaä, Kushana a les cheveux courts (elle s’est coupée la tresse précédemment), un visage en V, un petit nez pointu, des bijoux émeraudes, un corps fin et athlétique... Jugez-en la couverture ! Bon, il est vrai que Kushana est une blonde aux yeux bleu (ce que l’on ne distingue pas dans le manga) et qu’elle porte une armure, alors que Nausicaä est rousse avec des yeux bruns et porte une tunique Dork maculée de sang ômu... De plus, Kushana a un regard plus sombre (elle fronce les sourcils) et, malgré sa loyauté vis-à-vis de ses hommes, est capable de sacrifier des vies, humaines ou non. D’ailleurs, elles ont une perception antagoniste de leur environnement... Si l’on apprend que Nausicaä a sauvé un petit ômu lorsqu’elle était gamine, l’histoire de Kushana se situe à l’opposé...

    ...Mais ça, on l’apprendra dans les prochains tomes.

    Zablo Le 24/09/2024 à 17:41:07

    Une thématique qui pourrait faire peur au premier abord...

    Pourtant, l’album de Clara Vialletelle (dessins) et de Titiane Vorano (scénario) fait partie de ces BD récentes, comme TED, drôle de Coco (2018) ou Des maux à dire (2023), qui permettent de sortir des stéréotypes sur les troubles mentaux et l’internement... En s’appuyant sur des expériences vécues.

    Clara Vialletelle met ainsi en images le séjour de Titiane dans une clinique de « santé mentale »... Deux mois finalement très positifs pour elle, ce qui m'a un peu surpris, je dois bien l'avouer.

    C’est d’ailleurs écrit en gras dans le titre : Titiane n’est pas folle et elle fait d'ailleurs confiance au corps médical pour guérir, pour reprendre une vie normale. Il n’en demeure pas moins qu’elle a de vraies difficultés psychologiques et qu’elle doit donc passer par des étapes difficiles - effets secondaires des médicaments par exemple - avant de sortir de l’hôpital. Le soutien de ses proches s’avère également crucial dans sa rémission.

    Dans ce cadre, les dessins de Clara Vialletelle sont en parfaite harmonie avec le sujet : le trait noir – quels yeux magnifiques - rehaussé de violet - symbole d’une profonde mélancolie – est ponctué de dessins pastels – en particulier un animal récurent, le tigre, qui représente en fait son TAG, sa maladie invisible.

    En résumé, un magnifique album, plein d’humour, de légèreté, qui démystifie la clinique psychiatrique... Même si je ne peux m’empêcher de penser que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne - la qualité des cliniques est inégale, il manque souvent de la place et il est très dur de se sevrer de certains médicaments etc. - et qu’il vaut mieux ne pas en arriver là... D’où l’importance d’apprendre à lâcher prise.

    Il n’en demeure pas moins que cette BD biographique, plus qu’instructive...

    ...Est finalement très rassurante.

    Eotran Le 24/09/2024 à 15:43:49
    Lanfeust des Étoiles - Tome 1 - Un, deux... Troy

    Ma première lecture depuis l'époque où la bd était sortie, c'est à dire il y a plus de 20 ans.
    On peut dire que l'ouvrage a bien vieilli.
    On y retrouve tous les ingrédients qui ont construit le succès de Lanfeust de Troy. L'humour, l'aventure et un scénario inspiré, le tout illustré avec tout le talent que l'on connaît de Tarquin.

    Un ouvrage de tout premier plan dans l'univers de Troy.

    Yovo Le 24/09/2024 à 15:43:37
    Slava (Gomont) - Tome 3 - Un enfer pour un autre

    « Slava » est l’une des bandes dessinées les mieux écrites que j’ai pu lire.

    Le vocabulaire, le verbe, la langue de Pierre-Henry Gomont sont d’une richesse peu commune. Drôles ou acerbes, ses mots, ses saillies, sonnent toujours justes et nous touchent immanquablement. Son style truculent, volontiers excessif, généreux d’éloquence, véhicule une quantité insoupçonnable d’émotions.

    Le dessin, lui, est énergie pure.

    Les personnages, beaucoup plus élaborés qu’ils n’y paraissent de prime abord, semblent plus vrais que nature avec leurs gueules pas possible. L’expressivité élastique de leurs visages, leurs postures, les font immédiatement exister et créent une complicité précieuse avec le lecteur.

    Quant aux décors, on devine l’attention que l’auteur leur a portée pour ancrer son récit dans une réalité crédible. Avec en toile de fond des paysages noirâtres, comme croqués sur le vif, chaque action se déroule dans un de ces lieux typiquement soviétiques, que ce soit par leur faste rococo, ou au contraire, par la froide géométrie d’architectures brutalistes ou de sites industriels rafistolés aux squelettes de ferraille rouillée.
    Tous paraissent parfaitement authentiques.

    Cependant, il ne faudrait pas faire l’erreur de séparer la partie graphique de l’écriture. « Slava » est un tout indissociable, on ne peut plus cohérent. Mais surtout – et c’est de loin le point le plus important – cette cohérence est au service d’une véritable histoire. Une de celles qu’on n’imaginait pas. Une histoire simple en apparence, dont la construction suit pourtant un schéma complexe aux imbrications multiples.

    Abouti, maitrisé de bout en bout, le scenario sans faille de Pierre-Henry Gomont a une âme. Il reste constamment fluide, gagnant en épaisseur au rythme d’un crescendo dantesque, jusqu’à ce final absolument magnifique.

    Viscéralement humain, burlesque, sombre, profond, fataliste, roboratif, « Slava » est une réussite totale qui m’aura laissé des étoiles dans les yeux.
    Quel panache ! P’tain de chef d’œuvre…

    Jozef Le 24/09/2024 à 13:55:40

    Superbe album, aéré, graphiquement maîtrisé dans les cadrages et la composition des planches. Un auteur à suivre assurément !
    Le scénario est bien sans grandes surprises.

    Bourbix Le 24/09/2024 à 10:45:21

    Un récit bouleversant qui devrait figurer dans tous les manuels scolaires. Pour ne pas oublier et pour toujours lutter.

    franp Le 24/09/2024 à 10:01:59
    Tristan le Ménestrel - Tome 1 - Le sortilège d'Ysandrelle

    Cette série n'a rien d'historique ; c'est du conte, du médiéval fantastique ('heroïc fantasy). On aime ou on n'aime pas, mais ici les scénarios n'ont rien d'extraordinaire, on n’ennuie fermement.

    MTrudov Le 24/09/2024 à 09:14:18

    L'approche à la narration m'a fait penser à Guido Crépax mais avec beaucoup plus de couleurs. Les corps allongés sont toujours en mouvement perpétuel, l'histoire avance sans brancher, mais elle ne connait pas sa destination. Tout est renversé, les dogmes ainsi que le bon sens des choses : la moto est littéralement une panthère, l'héroïne ne porte pas de pantalons mais juste une ceinture et les symboles de capitalisme sont repris comme faucille et marteau.

    Erik67 Le 24/09/2024 à 07:17:18
    Deuxième bureau - Tome 1 - Le magnétron

    On va suivre une aviatrice espionne Maryse Maréchal au beau milieu de la préparation de la guerre par Hitler qui réarme la Rhénanie en provoquant les Alliés. Il y a une incontestable recherche historique en préparation de ce récit d'aventure plutôt classique.

    Cela va jusque dans les détails car on découvrira par exemple que la « Dame de fer » abritait un bureau de poste pour les plus courageux voulant chercher un colis. Il est question également d'une nouvelle invention, le magnétron, qui est l'objet des convoitises des grandes puissances. Or, on apprendra dans le dossier en fin d'album que ce type de radar a réellement existé et que cela a pu par la suite changé le cours de la guerre.

    Pour le reste, les événements sont plutôt assez incohérents comme par exemple cette descente de nazi en plein cœur de Londres pour y régler des comptes. Je ne pense pas que l'Angleterre était aussi open bar. L'épisode de l'usine en grève avec ce sosie de Lénine en meneur est également assez pathétique, je n'en dirais pas plus. Au final, C'est assez télescopé afin de provoquer une avalanche d'aventures mais le tout paraît tout juste pas crédible.

    Malgré les incohérences, le scénario se laisse suivre car il y a des révélations plutôt étonnantes qui nous seront livrés à la fin de ce premier tome et qui relance singulièrement l'intrigue. On est dans de la BD de divertissement qui laisse la part belle à deux espionnes de charme, l'une française et l'autre anglaise. Bref, dans l'ensemble, c'est plutôt bien.

    byr Le 24/09/2024 à 00:11:51
    Lieutenant Bertillon - Tome 1 - Amotken

    Le début de l’histoire est prometteur, enquête dans un milieu pas souvent utilisé en bd. Mais plus on avance, plus c’est linéaire et moins on se dit qu’on peut comprendre avec les seuls indices laissés ici ou là; la fin ressemble à un Agatha Christie, totalement imprévisible et sorti du chapeau.
    Quant au dessin, il est très particulier; certains disent « brouillon » mais cela peut servir à accentuer une ambiance, à créer des contrastes … pas ici où, selon moi, il dessert la lisibilité de l’histoire qui contient beaucoup de personnages. Et c’est dommage car la palette de couleurs contribue, elle, bien à l’histoire !

    Touriste-amateur Le 24/09/2024 à 00:07:01
    Les contes de la Pieuvre - Tome 4 - Fannie la Renoueuse

    Je rejoins globalement l'avis de @Solomon.

    J'attendais cet opus avec impatience et puis... Trop de monde, trop d'histoires dans l'histoire, trop de surnaturel, de fantastique, de mondes parallèles. Le pauvre La Bouche en est presque risible à la fin.

    J'ai été loin d'être convaincu. C'est lu (en une seule fois), c'est rangé. Pas sûr que je le ressorte un jour, contrairement aux autres....

    Zablo Le 23/09/2024 à 22:28:06

    Une série manga plutôt méconnue par le grand public...

    ...En comparaison avec les films d’animation de l’auteur, Hayao Miyazaki, qu’on ne présente plus.

    L’héroïne de l’histoire – dont le nom est issu de la culture éclectique de l’auteur – est une jeune femme charismatique, mue par une grande empathie pour les êtres vivants, quels qu’ils soient. Son père vieillissant, elle se retrouve à la tête de la vallée du vent, une petite bourgade au sud-ouest de l’empire tolmèque, dans les « territoires frontaliers ». Mais, la tentative de sauvetage d’un vaisseau aérien en détresse, va bouleverser son quotidien...

    Car, si Nausicaä est toujours animée par une énergie positive, le monde dans lequel elle vit (mélange entre la société féodale et l’ère industrielle) est en proie à de graves problématiques : la « mer de la décomposition » (qui désigne en réalité une forêt immense, inhabitable car toxique et plein d’insectes géants) menace de recouvrir l’intégralité du continent, ce qui entraîne le départ de milliers de réfugiés, alors que l’empire tolmèque, en proie à des querelles intestines, cherche égoïstement à étendre son influence sur les fiefs de Dork...

    De fil en aiguille, Nausicaä va ainsi porter un fardeau de plus en plus lourd sur ses épaules, cherchant à protéger sa vallée, à raisonner les uns et les autres, mais sans oublier non plus la nécessité de recréer un environnement favorable à la vie humaine, quitte à aller à l’encontre de l’opinion majoritaire, entomophobe, en intégrant les insectes à cette vision d'avenir. En effet, dès le tome 1 Nausicaa semble faire figure de femme providentielle, ayant un lien privilégié avec les autres êtres humains, mais aussi avec les ômus, aux sentiments presque humains finalement.

    On retrouve ainsi dans ce manga une forme de dénonciation de l’hubris de l’Homme face à la nature, un discours écologiste cher à Hayao Miyazaki. En effet, l’auteur met en scène le combat des Humains contre d’autres Humains, mais aussi la lutte – qui s’apparente parfois à une guerre totale - de l’Humanité toute entière contre une « nature » impitoyable - représentée ici par les ômus et les spores toxiques de la mer de la décomposition – que l'Homme ne parvient plus à dominer. Une vision on ne peut moins idéalisée, qui sonne comme un avertissement, un cri d’alarme, alors que l’Humain a dorénavant un impact décisif sur son environnement...

    D’ailleurs, cette thématique n’est pas sans faire référence à celui que l’on surnomme au Japon le « dieu du manga », Tezuka, qui avait fait de l’entomologie sa passion. De plus, Osamu Tezuka était un grand fan des films Disney, de ses animaux, et en particulier de Bamby. On retrouve cette passion assez enfantine pour les animaux - qui verse souvent vers l’anthropomorphisme - ainsi que pour le cinéma – la composition haletante de Nausicaä n’est-elle pas, après tout, un magnifique storyboard du film ? - dans l’œuvre de Miyazaki.

    Par contre, le trait d’Hayao Miyazaki diffère nettement. Il est beaucoup plus fourni que celui de Tezuka, avec beaucoup de hachures. Je préfère d’ailleurs ce style – qui se rapproche du style de Giraud – à celui plus économique des animés. Autre avantage du manga (1982) par rapport au film (1984) : l’histoire, réalisée avant et continuée bien après le dessin animé, est beaucoup plus complète. On a également une plus grande « vista », autrement dit une possibilité plus fine d’observer le geste du dessinateur, qui ressort d’autant mieux en noir et blanc et avec l’avantage d’avoir un format relativement grand pour un manga...

    ...C’est donc une véritable pépite de la BD japonaise.

    ArvoBlack Le 23/09/2024 à 22:22:00

    "Stella" tire son épingle du jeu au travers d'une idée originale : donner littéralement vie à son personnage. Au delà de ce postulat, l’œuvre propose également plusieurs axes de réflexion sur le XXI ème siècle, le milieu artistique, le monde de l'écriture et la créativité, de bonnes idées en ressortent.

    Cependant, j'ai trouvé l'histoire trop douce, cela manque d'intensité pour être mémorable. Cela se ressent aussi dans le dessin, réussi, mais qui ne donne pas l'impression de voyage au fil des planches par des couleurs qui restent trop uniformes sur la double page (impression étrange de ne pas se mouvoir dans l'espace au fil des cases). Avec un trait stylisé mais un peu effacé sur une palette de couleur pas assez tranché, la BD perd en intelligibilité. A noter les relations entre Taylor, Stella et Debbie qui restent très prude également.

    En revanche, on ne peut qu'être conquis sur la modernité des propos abordés. Le thème de la "Noosphere" est également une réflexion avec une portée sociale et philosophique qui peut aller bien plus loin. A lire pour les curieux et ceux qui apprécient les chroniques sociales.

    ArvoBlack Le 23/09/2024 à 22:15:32

    Tiens, une petite partie de "Pénis de Table" entre couilles, pour en découvrir un peu plus sur l'homme et sa sexualité. En effet, c'est un sujet peu abordé sur lequel un échange fait toujours du bien, là ou l’émancipation et le plaisir féminin ont pris beaucoup de place dans les esprits et les livres. Dans l'ensemble, cette BD est honnête, même si le groupe de copains n'est pas forcément représentatif d'une moyenne, Cookie Kalkair a au moins la motivation de coucher ces idées sur le papier. Certains chapitres sont plus intéressants que d'autres, celui sur la masturbation, l'orgasme et les fantasmes nous permettre d’en apprendre un peu plus, dans sa condition d'homme, avec la sensibilité qui en découle.

    Alors, certes parfois le naturel masculin revient au galop avec une démonstration de la performance plus forte que tout, mais c'est proposé de manière respectueuse et toujours nuancé. Coté dessin, c'est ce qu'on a l'habitude de voir avec Cookie Kalkair, un trait simple, très expressif, des couleurs saturées ; le défi était surtout de scénariser au maximum ce tour de table pour le rendre attractif et dynamique sans vraiment bouger dans l'espace (un seul lieu de discussion), c'est chose faite même si parfois le dessin passe au second plan, la faute à un texte trop gourmand. Le format BD reste tout de même une approche attractive. Dans ces discussions entre hommes, tout n'est pas à prendre, mais cela permet d'amorcer une bonne base de discussion.

    MTrudov Le 23/09/2024 à 21:47:39
    XIII - Tome 7 - La nuit du 3 août

    • L'aveugle reconnait l'amnésique, comme c'est poétique
    • XIII finalement met un bonnet
    • C'est quoi, cette fameuse « intuition masculine » dont tous les hommes se servent ici ?
    • l'évasion de la prison est tellement dynamique
    • un livre qui arrête une balle — classique
    • une bonne page muette, très efficace pour monter le dédain des habitants

    addrr Le 23/09/2024 à 20:55:24
    Australes - Deux récits du monde au bout du monde - Tome 1 - Voyage aux îles de la Désolation

    Très beau et profondément humain, très instructif, sans être non plus un chef d’œuvre absolu (trop contemplatif).

    Dunyre Le 23/09/2024 à 18:42:41
    Bellatrix - Tome 1 - Épisode 1

    Je trouve les avis très durs. Avec la sortie du tome 2, je me suis relu le tome 1 avant d’enchaîner et après deux lectures, ce tome introductif donne toujours autant de promesses, du Léo pur jus : mystère planétaire, mystère spatial, enjeux humanistes (ici la situation des femmes dans une société rétrograde type Etats-Unis au XIXe siècle).

    Certes les dessins sont encore et toujours figés, peut-être même plus avec l’avancée en âge de l’auteur. Mais cela reste tout à fait cohérent et propre.

    La narration est rythmée, les dialogues sont simples mais vrais. Les méchants sont caricaturés ? Oui, enfin sortez un peu de chez vous, regardez les informations… c’est terriblement d’actualité. Notre société est devenue un réservoir de caricatures, à tous les niveaux (dirigeants politiques comme opposants, manifestants et syndicalistes comme forces de l’ordre).

    C’est ça qui m’impressionne le plus chez Léo : cette capacité à toujours transposer les enjeux du réel et du moment dans un univers futuriste, comme pour mieux nous montrer jusqu’où nous pourrions aller…

    Le tome 2 est à l’avenant du 1 et le récit avance, avec toujours cette place des femmes problématique, la question de l’inceste venant désormais s’insérer là-dedans.

    Du tout bon comme Léo sait faire, certes sans nouveauté majeure mais avec toujours le même fonctionnement: une dizaine de nouvelles bébêtes sur 2 tomes, des décors plus simplistes mais efficaces, un récit engagé, Kim & Manon au top de leur forme.

    Et quand je lis « wokisme fétide » dans certains commentaires, je me dis que justement il y a besoin de BD de ce genre pour faire bouger les choses… Le progressisme a du plomb dans l’aile de nos jours, Léo a vécu l’obscurantisme religieux et militaire au Brésil il y a 50 ans, on peut comprendre qu’il ne souhaite pas revivre ces âges noirs dans son pays d’adoption.

    Un peu de prise de conscience, pour une fois qu’une BD d’aventure sert à cela également.

    Eric DEMAISON Le 23/09/2024 à 18:20:02

    Un ensemble de plaisirs subtils et variés. L'Oulipo mouvement littéraire dont les principaux auteurs connus sont Raymond Queneau et Georges Pérec est à part dans la littérature française. Ici point de littérature quoique... mais de la bande dessinée. Etienne Lécroart varie les plaisirs car ils s'agit d'exercices de styles nombreux et différents qui sont variés et jubilatoires. Je ne peux pas résumer cette BD trop riche. Mais un exemple une historiette s'appelle "Avant péremption", elle illustre une scène de confessionnal en enchaînant les noms de pénis à péremption dans l'ordre alphabétique. Beaucoup de plaisir! Et il y en a bien d'autres.
    Lisez-le!

    Eric DEMAISON Le 23/09/2024 à 18:05:51

    Plus de 250 pages d'intrigues policières dans le milieu d'Hollywood après 1918, au début du cinéma. La pègre qui infiltre le cinéma, les policiers véreux, les starlettes, les producteurs, les hommes de main tout ce beau monde est l'envers du décor de rêves. L'intrigue est rondement menée même si 80 pages avant la fin (l'album en fait 260) on a tout compris du dénouement.
    Bien sur les références au cinéma abondent (Louise Brooks au premier rang, Valantino).
    Tout cela est très efficace le scénario, le dessin, le découpage de l'histoire.
    Cependant dans la même veine j'avais préféré "Fondu au noir" de Ed Brubaker, plus fouillé, plus noir et dont le dessin était plus soigné. Sur ce dernier point, Hollywoodland a en fin une vingtaine de pages d'esquisses graphiques qui sont remarquables et bien meilleures que la moyenne des planches de cet album.

    MRANN Le 23/09/2024 à 17:00:11

    Lorsque l’on ouvre cet album promettant la « véritable histoire du Far -west », on s’attend à une biographie détaillée et chronologique de Martha Jane Cannary, figure majeure dont il est difficile de décrypter la part de réel et de légende. En faisant débuter son récit en 1876, les deux autrices ont un tout autre projet : c’est une « Calimity Jane » déjà bien installée qui nous est présentée, naviguant entre l’héroïque et le crépusculaire.

    Arrivée à Deadwood en 1876 – elle est alors à la moitié de sa vie –, elle y roule des mécaniques, lutte pour sa place et raconte sa légende. Celle qui avait produit de son vivant un prospectus fantasmatique sur ses exploits raconte est présentée à la fois comme respectée et pas vraiment crue, détestée par certains, mais faisant partie du folklore. Toujours, malgré tout d’abord du côté des filles de mauvaises vies et des moins que rien. Le récit s’entrecoupe parfois de séquence au style de vieux comics de gare, où soudain la légende revient, bien plus proche de ce qu’on imagine à propos de cette figure dont on sait si peu. Un jeu de style où Gaëlle Hersent, dont le style est d’un réalisme classique, s’avère habile, capable de rupture nette entre les univers et rendant un bel hommage aux Dime novels, ces romans à quelques sous où les mythes se construisent.

    L’album navigue entre une Martha alcoolique et mythomane et le visage d’une femme qui a dû se construire dans la douleur d’un monde hostile à son genre, en ayant toujours su in fine de quel côté se ranger. Si elle gêne la bonne société, ce n’est pas tant pour sa possible grossièreté que parce qu’elle ose défier un monde d’hommes – en se déguisant pour aller dans l’armée, en maniant les armes et en allant dans les saloons. Dans les jeux narratifs, qui dessinent aussi de belles loyautés, on découvre une femme droite, qui défend l’humain dans sa globalité – allant jusqu’aux noirs et aux Amérindiens, pas si communs à l’époque –, assurément féministe même elle n’utilisait pas ce terme, tout en étant prête à sauver celles et ceux qui l’ont rejeté.

    Si cela n’en fait pas une bonne chrétienne (quoique…), c’est assurément une figure subtile et profonde, habilement racontée, dans un ouvrage qui réussit à remporter le pari du récit historique sans trop de lourdeur pédagogique. Le dossier historique qui le complète, signé par l’historien spécialiste de l’histoire des États-Unis Farid Ameur, vient d’ailleurs bien en dialogue avec la bande dessinée, éclairant des passages obscurs, venant confronter les récits d’une femme qui, quels que soient les mensonges, méritait clairement d’être une légende.

    Zeul Le 23/09/2024 à 16:10:29

    BD de bonne facture, j'aime bien les dessins, l'histoire est bien écrite et est plutôt originale dans le domaine de la BD (me semble t'il).
    Par contre, je trouve la famille du jeune héros trop naive. Cela m'a un peu dérangé. Du coup, petite déception par rapport aux avis qui sont globalement très enthousiastes.

    Bedelisse Le 23/09/2024 à 15:04:23
    L'homme qui n'aimait pas les armes à feu - Tome 1 - Chili con Carnage

    Quel Western ! ! ! J’ai adoré ! Étrangement, c’est une BD qui ne m’avait pas interpellée à sa sortie, mais quelle découverte.

    Tout d’abord, le style graphique est époustouflant. Les personnages sont superbement réalisés, les décors sont magnifiques , et tous les détails apportés aux objets, aux villes sont incroyables, etc. Je suis rentré dans cette œuvre aisément pour tourner la dernière page du T4 avec le regret que cela soit déjà terminé. 

    Le scénario est quant à lui bien maitrisé. Le premier tome nous met tout de suite dans le cœur de l’action, le tome 2 nous explique le pourquoi du comment et finalement les T3 et T4 déroulent l’histoire. Monsieur Hoggaard avec son "Sooolope" m’a trop fait rire. 

    J’aurais plaisir à retrouver ces personnages ! C’est déjà une BD culte en ce qui me concerne.

    Sweethy Le 23/09/2024 à 11:49:35

    L'auteur de cette bande dessinée nous emmène dans un thriller SF passionnant, avec des dessins fantastiques.
    Dans cet album, on peut ressentir une atmosphère qui mêle blade runner et le 5ème élément.
    Une ville de science-fiction très détaillée, avec des quartiers crasseux, du sang, du vomi, etc...

    Cette ville est un immense parc d'attractions futuriste où les habitants intergalactiques peuvent profiter d'un divertissement absolu, sans aucune limite d'imagination.
    Dans ce parc, il est possible de se déguiser en n'importe quel personnage tout en pratiquant du sexe et des jeux d'argent. C'est le dernier endroit où l'on se divertit dans l'univers.

    Nous allons suivre Buzz, un fils de paysan qui aspire à devenir policier et qui vient d'être recruté dans ce parc d'attractions, le parc Mon Plaisir.
    Cependant, il va réaliser que la justice dans cet univers est différente de ce qu'il avait imaginé. Néanmoins, il va poursuivre sa propre investigation pour mettre fin à certaines dérives de cet endroit.

    Cet album traite de la surveillance, des dérives humaines et des vices qui peuvent être satisfaits par les humains, dont les chasses à prime qui sont retransmises en utilisant des paris.

    Une bande dessinée vraiment remarquable, avec de nombreux détails et un scénario captivant qui pousse à réfléchir sur de nombreux sujets.

    Erik67 Le 23/09/2024 à 07:24:11

    Ce qui s'est passé dans le village d'Oradour sur Glane le 10 juin 1944 est une abomination perpétrée par les nazis et plus précisément sa division Das Reich. C'est un affreux crime de guerre qui est resté dans la mémoire collective au point de l'avoir appris à l'école quand j'étais un jeune écolier.

    Le rare dernier survivant de cette barbarie voulait absolument voir une bande dessinée consacré à ce drame alors que bons nombres de livres y étaient déjà consacrés. Son souhait a été exhaussé mais après sa mort en février 2023. La BD vient en effet de paraître en mai 2024.

    Je ne connaissais pas les faits précis et surtout le déroulé de cette vengeance nazie quand ces derniers ont compris que la guerre était bientôt terminée pour eux. Ils ont pris un village un peu au hasard pour invoquer une soi-disant faute à savoir une cache d'armes servant à des résistants dans le maquis. Tout cela était bien évidemment un prétexte pour commettre cette horreur sans nom. Un crime de guerre concernant des populations civiles innocentes.

    Je ne savais pas que les femmes et les enfants n'avaient pas été épargnées puisqu'ils les ont fait brûler vifs dans une église. Au total, 643 morts dont 505 enfants, 247 femmes et 191 hommes. Oui, on peut dire que notre pays la France a également souffert du joug des nazis.

    Evidemment, il convient de se souvenir sans trop ressasser le passé mais en gardant tout de même à l'esprit qu'une telle abomination ne doit jamais se reproduire que cela soit dans notre pays ou en Ukraine par exemple. Malheureusement, l'histoire a tendance à se reproduire dans ses pires cruautés.

    C'est une BD dont le graphisme permet de bien suivre les événements. On aura droit à un dossier assez complet consacré à ce drame de guerre en fin d'album. Le message véhiculé reste « plus jamais ça ! ». Ce n'est jamais inutile de le répéter et de dévoiler au monde ce qui s'est réellement passé ce samedi-là.

    addrr Le 22/09/2024 à 23:58:05

    Ravi de ma participation Ulule.
    Cet album a eu le mérite d’être édité malgré les difficultés, et ça aurait été dommage, tant il est qualitatif.
    J’aime la Bretagne pour y aller tous les ans, et je ne pouvais passer à côté de ce pan de l’histoire maritime au large des côtes bretonnes.
    L’histoire de ce bateau et de ces hommes est plutôt bien retranscrite malgré quelques raccourcis et manques de développement non préjudiciables (format album court oblige). C’est vraiment fidèlement fait d’après ce que j’ai pu me renseigner par après.
    Côté dessin, c’est perfectible, surtout niveau visages des protagonistes (pas toujours facilement identifiables), mais par contre côté action, c’est impeccable. On ressent vraiment le côté oppressant et étouffant de ces descentes en scaphandres au péril de la vie des marins. Le naufrage final est également bien raconté et mis en lumière, surtout le côté « drame qui aurait pu être évité ».
    Je ne peux que chaudement conseiller la lecture.
    Quelques exemplaires vus en vente à la librairie « l’introuvable » de Quimper, qui a aussi participé à la campagne Ulule.

    Laurent57 Le 22/09/2024 à 22:10:21
    Les grands Peintres - Tome 15 - Géricault

    J'ai un avis très partagé sur cet album.
    C'est le seul de la collection en ma possession, je l'ai acquis car j'apprécie grandement le travail de Gilles Mezzomo.

    La BD est agréable à lire, s'il l'on parvient à passer le monologue long et assez mal amené concernant la politique de l'époque (qui tient quand même sur quatre planches).
    J'ai du les relire à plusieurs reprises, il m'a fallu faire quelques simples recherches pour me faire comprendre une situation, ce que le scénariste n'a pas réussi.

    C'est une BD sur l'histoire, et s'il y a bien quelque chose que je n'accepte pas c'est que l'auteur ne prenne pas le temps en annexe (BD ou roman) d'indiquer ce qui est fictif.
    C'était le cas des romans de "l'egyptoloque" Christian Jacq (Que j'ai mis entre Guillemets pour cette raison).
    Ici, c'est le personnage feminin qui est totalement foctif, si j'ai bien compris en cherchant sur le net.

    En ce qui concerne le dessin, rien à dire, je suis de toutes façons un grand amateur des dessins de Gilles Mezzomo, un brin imparfaits mais toujours bien documentés.
    La coloriste Celine Labriet a comme toujours fait un travail remarquable.
    Elle a une capacité à travailler sur des BD historiques sans tomber dans la monochromie et surtout sans que l'aspect "numérique" soit dominant.

    Regardez cette couverture, n'est-elle pas splendide ?

    pedrograto Le 22/09/2024 à 21:49:13
    Marshal Bass - Tome 3 - Son nom est personne

    Je voulais dire tout le bien que je pense de cette série.
    Le dessin de Kordey est génial, il nous fait ressentir un tas d'émotions, que seul le dessin permet..
    Les scénarios de Macan sont parfaits, tout le monde a ses raisons, on rit , on pourrait pleurer.
    Dans ce tome trois on est dans la tragédie grecque, La séquence avec le chien est hallucinante .. A lire

    addrr Le 22/09/2024 à 20:25:56
    Fanch Karadec l'enquêteur breton - Tome 4 - L'énigme Gavrinis

    A lire absolument en vacances en Bretagne, ou si on est du coin.
    Ce sont des enquêtes sans prétention mais très correctes, toujours autour de certains thèmes forts en Bretagne. Plein de clichés mais assumés, pour plus d’immersion.
    Les dessins sont comme des peintures, très belles et réussies, et nous font visiter des coins de Bretagne de manière satisfaisante. C’est plaisant de reconnaître des endroits connus. Et on voyage pas mal !
    Pour finir, les personnages sont attachants bien qu’assez stéréotypés, ont de bonnes synergies entre eux, on s’y attache aussi.
    Quel dommage que la série finisse ainsi … 4 albums réussis et puis s’en vont.

    Touriste-amateur Le 22/09/2024 à 18:12:32
    Slava (Gomont) - Tome 3 - Un enfer pour un autre

    Dans la droite lignée des deux premiers fabuleux albums. Jamais l'auteur ne se repose sur ses lauriers. A lire absolument!

    Touriste-amateur Le 22/09/2024 à 18:11:19
    Slava (Gomont) - Tome 2 - Les nouveaux Russes

    Dans la droite lignée du premier opus. Jamais l'auteur ne se repose sur ses lauriers .A lire absolument!

    Touriste-amateur Le 22/09/2024 à 18:09:39
    Slava (Gomont) - Tome 1 - Après la chute

    Cet avis vaut pour les 3albums que j'ai lu sur un laps de temps assez court, c'est facile maintenant que la série est terminée!

    Comment s'en sortir, survivre, quand le pays se délite? Il y a les besogneux, les petits escrocs et les oligarques qui tirent les rênes.

    C'est parfaitement mené, parfois tendre, parfois dur, parfois poétique, parfois réaliste. Mais toujours bien présenté.
    Le dessin pourrait paraître simple. Il n'en est rien Tout est magnifiquement présenté. Même lorsqu'il n'y a pas de paroles, on comprend tout!

    C'est juste magnifique tout en étant réaliste, ce n'est pas le monde des bisounours qui nous est proposé ici. Beaucoup d'émotions à la lecture!
    Ne ratez pas ces chefs-d'œuvre!

    Touriste-amateur Le 22/09/2024 à 18:01:06
    Shelton & Felter - Tome 2 - Le Spectre de l'Adriatic

    Polard rondement mené. On se prend à rechercher les indices et même parfois à revenir en arrière pour ne rien raté! Un genre "Hercule Poirot" du plus bel effet.
    On en découvre un peu plus sur les deux protagonistes qui deviennent +profond.

    Bref, un album bien agréable à lire servi également par un dessin détaillé.
    C'est classique, mais très bien réalisé.

    Bedelisse Le 22/09/2024 à 12:08:07

    Lire "L’autre Monde", c’est comme regarder une version plus poétique du Truman Show. Dans "l’autre monde", le ciel finit par tomber et une expédition est mise sur place afin d’en connaître la raison. Les aventures de notre équipe nous transportent au travers des quatre saisons de l’année, tout en croisant des sirènes, des lutins, cigognes et autres Pères Noëls…
    Le dessin est vraiment magnifique avec un crayonné superbe. L’hiver et l’automne sont magnifiques. 

    À lire et à relire, vraiment génial.

    Bedelisse Le 22/09/2024 à 11:54:51
    L'auberge du bout du monde - Tome 1 - La fille sur la falaise

    Une belle histoire dans l’histoire. C’est un beau conte dans la Bretagne du 19e siècle, là où la vie d’un village de pêche avec sa conserverie de poisson se confond avec les légendes. J’ai été captivé par ces 3 tomes tout au long, bien que la fin soit à mon sens un peu surprenante. Cela sort du contexte breton, mais c’est le choix des auteurs.

    Les dessins sont superbes, il y a un peu de Loisel, je trouve. Les couleurs sont douces et les personnages magnifiques. J’ai beaucoup aimé.

    MAL75 Le 22/09/2024 à 11:32:52
    Les aigles de Rome - Tome 1 - Livre I

    ATTENTION ! Avec ce tome 1, vous allez vous faire fatalement entraîner dans la série complet en 5 albums que je viens de relire d’une traite (oubliez le tome 6).
    - le dessin et les couleurs sont juste magnifiques
    - le scénario est sans doute un peu romancé mais historiquement exact et absolument passionnant
    - la psychologie des personnages est suffisamment fouillée et juste pour les rendre chacun attachants ou détestables.
    C’est de la très grande BD, vraiment !!!

    Arkadi Le 22/09/2024 à 10:35:18
    Den (Delirium) - Tome 1 - Den - Neverwhere

    En entrant dans Neverwhere par la lecture, vous embarquez dans un univers visuel hors norme. Psychédélique et naturaliste à la fois, les pastels et les couleurs mais aussi les mouvements et les corps sont de toute beauté! C'est cela Richard Corben chez qui les corps sont toujours nus avec des poitrines imposantes tout autant que les pénis. La narration visuelle est dantesque, époustouflante et ces couleurs,

    Et, bon dieu de bon dieu, ces couleurs!!!!!

    Question scénario, Richard Corben suit sa la libre envie de se porter là ou il le souhaite. Rien n'est définit. Corben ne s'est pas ou il va et s'en fiche. Si les corps sont libres de tissus et d'entrave sexuelle, si les couleurs se mélangent dans les décors exprimant les émotions viscérales de l'histoire, l'histoire est libre d'aller ou bon lui semble. Et, curieusement malgré ce parti pris libertaire, le scénario est bougrement classique avec des princesses à sauver, des héros classiques, des méchants vraiment méchants....Certes, il y a parfois des sous intrigues surprenantes mais la trame principale est, malgré les dessins et le ton, une quête standard. Et ce n'est pas grave tout ça, parce que c'est bien tout de même car 68, malgré tout, n'est pas loin, bien percutant. Les multiples scénettes se font lien les unes aux autres et ce qui est raconté l'est parfaitement bien.

    Et la suite, dans mes souvenirs, sera mieux encore.

    Une oeuvre majeure du 9ème art chez les ricains

    MAL75 Le 22/09/2024 à 10:24:17
    Les contes de la Pieuvre - Tome 4 - Fannie la Renoueuse

    Les 3 premiers Contes de la Pieuvre pouvaient se lire de manière indépendante. Ce 4ème contes est une suite du n° 2 « un destin de trouveur ». Et… c’est une histoire magnifique, comme les tomes précédents.
    Si Gess fait ici la part belle à l’intrigue, le génie de cette série reste la poésie de l’œuvre dans son ensemble. Et ce tome 4 ne fait pas exception. Bref, c’est vraiment remarquable. Et oui, cette série des « Contes de la Pieuvre » est « indispensable » !
    Merci, merci, merci et merci encore à Monsieur Gess !!!

    Erik67 Le 22/09/2024 à 09:48:47

    Sébastien Loeb est alsacien comme moi. Il a la particularité d'être un multiple champion du monde. Il a surtout pratiqué son sport à partir de 2001 jusqu'à 2012 soit une bonne décennie. Il revient en 2022 pour le rallye de Monte Carlo où il affronte son ennemi de circuit à savoir Ogier. La BD va se concentrer sur ce duel tout en nous faisant explorer le passé de ce champion plutôt humble et modeste.

    A noter que Sébastien Loeb a toujours concouru dans des Citroën Xsara, C4 ou DS3. Cependant, en 2022, il prend le volant d'un Ford Puma ce qui lui réussit plutôt très bien. Evidemment, il sera question de bolides et de compétition avec des stratégies à tenir face à de nombreux concurrents pour un seul vainqueur. On se rend compte que la moindre décision peut s'avérer décisive face aux nombreux obstacles qu'on peut rencontrer sur un circuit.

    J'ai également beaucoup aimé la personnalité de notre champion qui ne prend pas la grosse tête comme de nombreuses vedettes sportives le font actuellement. Il reste humble jusqu'à aider un petit garçon faisant du vélo-cross en le conseillant. A noter également une attitude assez exemplaire d'Ogier qui ne joue pas les mauvais perdants.

    Je suis, par contre, assez étonné qu'aucun lecteur n'a encore avisé cette BD qui est sorti pourtant en 2022. C'est à croire que d'autres sportifs ont beaucoup plus la côte que lui qui demeure tout de même un grand champion comme l'hexagone n'en n'avait jamais connu.

    Son dernier exploit a été de revenir en pleine forme sur ce circuit de Monaco alors qu'il aborde presque la cinquantaine. Une telle longévité est tout à fait incroyable. On ressent que c'est bien l'amour du sport qui prévaut chez lui.

    Et dire que ses voisins viennent désormais l'embêter dans un collectif pour la construction de son chalet dans les Vosges après tout ce qu'il a accompli comme exploit pour notre pays. On fera la même chose à Léon Marchand quand il construira sa villa avec piscine ?!

    Une BD à découvrir et qui rend hommage à un vrai champion comme on en fera rarement. Cependant, c'est avant tout une histoire de vie assez passionnante.

    Pulp_Sirius Le 22/09/2024 à 02:45:10
    Lanfeust de Troy - Tome 9 - La Forêt noiseuse

    Je ne comprends pas les avis négatifs? C'est du pareil au même! Non, c'est même légèrement mieux que plusieurs des albums de la série originale! Alors oui, en faire un one-shot, c'est dommage, parce que le méchant qui aurait pu devenir très intéressant perd tout en trois secondes et demi à la fin. Mais sinon? Même genre d'humour, même genre de tout!

    La nostalgie en aveugle sûrement certains, parce que franchement, moi j'ai pratiquement trouvé ça plus divertissant que toute la deuxième moitié de la série originale! Ceci étant dit, c'est Arleston. Ça vaut ce que ça vaut. (Mais enfin, les couleurs sont belles.)

    Pulp_Sirius Le 22/09/2024 à 02:35:11

    Je n'ai pas lu le tome 1. De beaux dessins avec la plupart des personnages qui se baladent tout le temps à poil, un monde futuriste et des êtres à tête d'animaux...

    Mais le scénario? Une sorte d'enquête sur un meurtre qui s'avère incompréhensible. Beaucoup de termes inventés indécodables -- si certains ont des astérisques avec traduction, la plupart n'en ont pas!

    Pas aimé.

    ArvoBlack Le 21/09/2024 à 23:06:49
    Margot (Charyn/Frezzato) - Tome 2 - Margot queen of the night

    "Margot", c'est un scénario badass avec un très beau graphisme. Quand on regarde la forme, qu'est ce que ça en jette, un dessin travaillé, très réaliste ; des corps jeunes, forts et saillants, un découpage ultra efficace, des gros plans, des plans larges remplis de détails. Mais quand on s'attarde sur le fond, on le touche quelque peu...une coquille vide. Pourquoi ? Car l'ensemble des personnages n'ont aucune once de personnalité, ce sont tous des grosse brutes qui frappent, qui tuent, à l'anatomie avantageuse, mais rien dans le fond qui laisse transparaitre une véritable profondeur, même pour l'héroine Margot qui au départ à la volonté d'être actrice, mais qui fini par se retrouver "démolisseuse" ; ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas vraiment compris le propos. Tout est brièvement expliqué, on ne s'attache pas aux personnages ; narrativement parlant, c'est ultra pauvre et cela contraste complètement avec l'effort artistique du dessin de Frezzato, très poussé, aussi bien au niveau du trait que de la couleur. C'est vraiment dommage pour ce diptyque. Et puis entre nous, un tome 2 qui conclut sur une seule planche, c'est pas vraiment une fin. Du moins, le scénariste laisse cette impression amère qu'il n'en avait pas grand chose à faire. Du coup, j'ai envie d'en connaitre plus sur le dessinateur, moins sur le scénariste...

    pedrograto Le 21/09/2024 à 15:55:36

    Gimenez nous raconte l'Espagne franquiste du point de vue des enfants de l' assistance publique, orphelins ou délaissés par leur parents.
    Les adultes y sont des monstres, générés par une société monstrueuse. L'horreur est presque à chaque page mais demeure ce fait incroyable : les enfants peuvent vivre les pires trucs ,mais arrivent toujours à trouver une source de joie, dans d'infimes détails.
    C'est ce refus du désespoir qui donne sa beauté au livre, et le dessin de Gimenez est super

    pedrograto Le 21/09/2024 à 15:31:25

    Cet avis porte également sur "L'art de voler" , les deux livres étant absolument complémentaires .
    Antonio Altarriba dresse, à travers l'histoire de ses parents, racontée dans chacun des livres , un portrait au vitriol de l'Espagne, et des Hommes en général. Deux destins tragiques, contradictoires et pourtant, comme le dit l'auteur dans la postface, similaires en de nombreux points. Deux êtres écrasés par la vie mais vivants, combatifs à leur manière.
    Le dessin fait parfaitement le taf, restituant bien le mouvement et l'émotion, et ancre cette fresque dans nos têtes.
    Un diptyque très riche à mon avis..

    Dunyre Le 21/09/2024 à 11:32:11
    Empires - Tome 1 - La Compagnie des ombres

    Nouvelle série concept de fantasy de la part du duo Istin/Jarry, ce « Empires » sent le réchauffé, tant au niveau des graphismes que du scénario (du sous-Mondes d’Aquilon dans les deux cas).

    Mais, passé une intro un peu lourdingue (Jarry retrouve ses travers des premiers tomes de Nains, où le récitatif était très présent, trop à mon goût), on plonge petit à petit dans cet univers plus antiquisant que médiéviste, plus sombre que celui des Mondes d’Aquilon, et sans les multiples races chères à Tolkien : ici, des Humains et quelques races venues des profondeurs, à peine évoquées.

    Et force est de constater que la maîtrise narrative de Nicolas Jarry est toujours là, on creuse de plus en plus profondément, le récit se densifie, les enjeux se renforcent, les décors se font plus grandioses au fur et à mesure.

    Et on termine l’album avec une seule envie, connaître la suite. C’est donc au final un bon album, à la construction classique mais totalement maitrîsée, qui offre un divertissement qualitatif pour tous les fans de fantasy, en particulier les aficionados des Mondes d’Aquilon (dont je fais partie).

    Bonne pioche.

    Arkadi Le 21/09/2024 à 10:11:58

    Cosey raconte des histoires. Il n'est pas auteur de BD. Il est raconteur d'histoire et, pour cela, utilise merveilleusement les outils du 9ème art. Et, parfois, pour mieux les utiliser on tente des trucs narratifs que l'on pense pertinente ....sauf que parfois, non.

    Ici, par exemple Cosey tente une narration au travers d'une trentaine de diapo et avec des mots. Et tout cela se passe sur un bateau sur un fleuve d'Asie, la nuit au clair de lune. Et cette narration est longue, très très longue. Et, évidemment, cela ne marche pas. C'est une tentative de raconter une histoire en détournant les outils du 9ème art qui ne marche pas. L'histoire est agréable mais c'est figé et le 9ème art c'est le mouvement. Parfois lent ou léger parfois violent et rapide mais c'est du mouvement. Et les diapos se veulent allégoriques, réutilisables comme si le matériau manquait (sur un bateau au milieu de nulle part, normal) avec des emprunts à notre société.

    Les dessins sont superbes en début et fin de l'oeuvre bien sur et l'histoire rondement classique avec de très beaux personnages , comme toujours. Rien de nouveau mais chouette à lire même si la crise cardiaque d'un des personnages tombe très mal et se trouve mal à propos, verrue dans l'histoire.

    Et puis il y a ce milieu. Cette histoire que Zeke raconte. Et non, la tentative est comprise, osée et même intéressante mais, pour moi, elle ne fonctionne pas par trop de lourdeur, d'inertie et de répétitivité.

    Erik67 Le 21/09/2024 à 09:34:25
    Druuna au commencement - Tome 1 - Espoirs

    Dans la préface, nous avons droit à un petit mot de l'auteur original à savoir Paolo Serpieri qui a vraiment du mal à lâcher son bébé et qui nous explique qu'il cède finalement à la mode des préquels afin d'assurer la pérennité de son œuvre. Toutefois, il veut garder le contrôle et on le sent très bien.

    Il me rappelle un peu l'auteur de la série « Game of throne » à savoir George R. R. Martin qui traînait sur les plateaux de tournage en retirant les meilleurs bénéfices quand cela fonctionnait bien mais en retournant sa veste quand la fin fut bâclée au lieu de faire preuve de solidarité avec les deux réalisateurs. A un moment donné, il faut lâcher prise !

    Il est vrai que Druuna était une œuvre un peu révolutionnaire pour l'époque car on mêlait de la science-fiction avec de l'érotisme tournant au pornographique. C'était seulement si bien réalisé que ce fut considéré comme beaucoup comme de l'art. Il est vrai que Druuna a fait fantasmer plus d'un homme !

    Pour moi, c'est une véritable joie de la revoir tant d'années après. Dans ce commencement, elle sera vite confrontée à des situations assez désagréables avec deux soldats. Elle fera tout ce qu'il faut pour assurer sa survie ce qui ne plaît pas forcément à son homme ressemblant étrangement à un Jason Momoa plus jeune.

    Bref, je trouve que la jeune relève a bien assuré en respectant l’œuvre original. Ce fut simplement un peu court au niveau du récit. Cependant, le graphisme vaut à lui seul le coup d’œil. Le corps de Druuna est vraiment magnifique à contempler.

    Au final, on pourra se laisser tenter même pour les plus nostalgiques !

    Sweethy Le 20/09/2024 à 15:47:12

    Une bande dessinée en un seul exemplaire avec une atmosphère post-apocalyptique vraiment remarquable. Que ce soit pour le dessin, les teintes ou le scénario.

    Déjà, la couverture est tout simplement magnifique, avec le titre en relief et la forme de fresque lorsque nous ouvrons cette BD en grand.
    Ces dessins un peu numériques m'ont vraiment plu, avec ces couleurs pastel très plaisantes.

    L'histoire est incroyablement émouvante, mais je l'ai trouvée un peu rapide. Il se peut que j'aie été trop absorbé par le scénario et les musiques qui l'accompagnent.

    On verra dans cette bande dessinée Kaya se confrontant à cet univers effrayant et s'alliant d'amitié avec un animal étrange.

    Cette histoire est incroyablement touchante...

    franp Le 20/09/2024 à 12:13:22

    Si vous aimez les chroniques sentimentales, ça peut vous plaire. Pour ceux qui n'ont pas la fibre voyeuriste, passez votre chemin.

    Laurent57 Le 20/09/2024 à 09:04:50
    Martin Milan (2e Série) - Tome 6 - Il s'appelait Jérôme

    J'ai absolument adoré cette BD, c'était mon premier album lu de la série Martin Milan et ce fut un véritable surprise, je m'attendais à une aventure assez quelconque d'un aviateur, pécheur, inspecteur ou que sais-je.
    Et je me suis retrouvé devant des récits émouvants, l'homme est un baroudeur, il est dans un bar ou dans un champ avec ses camarades, des durs à cuire, il raconte ses histoires et partage ses rencontres avec simplicité et une pointe de poésie.
    Superbe !

    Laurent57 Le 20/09/2024 à 08:52:48

    J'ai apprécié la lecture de cet album, les dessins collent parfaitement à l'ambience d'une société glauque et décadente.
    Je ne dirais pas que le scénario est avant-gardiste, cette société à la dérive a déjà été dépeinte à de nombreuse reprises avant 1988 (running man en 82 me vient en tête).
    Une BD réussie au niveau scénario, ambience et graphique.

    Erik67 Le 20/09/2024 à 07:35:10
    Super Héros (Collection Comics USA) - Tome 38 - Batman : Appelez-moi Jack!

    De Batman, il faut retenir le fameux « Batman Dark Knight » qui a semble t'il révolutionné les lois du comics en renouvelant le genre. C'était intéressant de prolonger l'expérience sur un titre moins connu du grand public. Ce récit concerne sa rencontre avec le fameux tueur en série Jack l'éventreur en se replongeant dans le passé.

    En effet, cela débute à Vienne en Autriche durant l'année 1889 avec une séance chez ce bon Dr Freud au sujet de la mort violente de ses deux parents. Je me suis étonné de voir que l'histoire de Batman pouvait remonter d'un siècle comme si de rien n'était. Peut-être était-je trop influencé par les films et notamment les derniers succès commerciaux en date qui situe l'action à une époque plus moderne. La question à se poser : Batman serait-il intemporel ?

    J'ai eu l'impression en lisant cette nouvelle que toute l'histoire de Batman démarrait comme si de rien n'était. Ainsi, on apprend par exemple que ce n'est pas le Joker qui a tué les parents de Bruce Wayne. Pourtant, on retrouve tous les personnages de cette saga avec le Commissaire Gordon et ce cher Alfred. Il y a également les mêmes lieux avec un Gotham City qui semble être la reproduction de New-York ou encore l'asile Arkham pour ne pas être trop dépaysé.

    Il y a également ces manchettes de journaux qui décrivent Batman comme un être assez malfaisant. Bref, toute cette lourde atmosphère qui fait que cet homme masqué n'est pas comme les autres super héros adulé. Le dessin signé Mike Mignola souligne d'ailleurs cette ambiance gothique qui fait la marque de fabrique de la série.

    Force est de constater que dans "appelez-moi Jack !", il y a du bon et du mauvais comme de grosses ficelles scénaristiques peu convaincantes. Cela se suit agréablement et cela a pu capter toute mon attention avec ce combat entre deux créatures de la nuit. Au final un album pas mauvais, mais ce n'est certes pas le meilleur Batman que j'ai lu.

    Pulp_Sirius Le 20/09/2024 à 02:50:10

    Je n'ai pas lu le roman duquel cette BD est tirée. Mais waouh, quel talent d'écriture! Une écriture ciselée, raffinée, drolatique, audacieuse, intelligente... et des répliques qui frappent... j'ai beaucoup aimé. L'histoire de cet assassin insaisissable n'est pas moins intéressante. Un gouvernement corrompu qui cherche à l'achever, mais cet assassin légendaire a plus d'un tour dans son sac. On ne s'ennuie jamais!

    Pourtant, certaines parties m'ont moins plu, comme ces histoires de paix mystique, ou encore toute la partie en prison. Mais sinon, le calibre est très élevé.

    La quatrième de couverture prétend que le livre est une critique acerbe des États-Unis. Certes, mais de la société en entier! L'auteur se moque de tout. Des Israéliens, des Arabes, des Anglais, des Irlandais, des Japonais, des Italiens, des vieux, des jeunes, des riches, des gouvernements, des religieux, de l'extrême gauche, du monde moderne... tout y passe!

    J'imagine que la relative basse note est due au dessin de Perna? Eh bien moi, il ne m'a pas dérangé du tout. Je trouve qu'il a un certain charme, au contraire. Bien heureux d'avoir découvert cette histoire! Maintenant, le roman!

    Pulp_Sirius Le 20/09/2024 à 01:57:18
    Mécanique céleste - Tome 2 - La source

    J'avais trouvé le premier tome assez sympathique, même si c'était du gros n'importe quoi.

    Mais là, c'est du gros n'importe quoi qui n'a que très peu d'intérêt.

    L'essentiel de l'histoire se déroule dans une usine désaffectée où différents groupes se tirent dessus avec des fusils désintégrateurs ou pétrifiants, et ils jouent à Tarzan en se balançant à des chaînes et en s'attrapant en plein vol comme des cascadeurs professionnels. Voilà. L'humour, quant à lui, se résume aux personnages qui font des gros ou des petits yeux selon la situation.

    Ce n'est pas parce qu'on dessine bien qu'on peut se permettre d'écrire n'importe quoi. Où est passé le grand Merwan d'antan?

    Pulp_Sirius Le 20/09/2024 à 01:46:16

    Probablement le meilleur album de la série à ce jour. Le concept est poussé tellement loin que c'est incroyable. Certes, les jeux de mots sur les lignes/points de fuite font parfois rouler des yeux, mais il y a tant de bonnes idées dans ce tome. Comme les pages brouillon, par exemple. Ou les personnages en deux dimensions plats comme des feuilles de papier. Je ne gâcherai pas la fin (même si ce site lui-même le fait dans les info édition), mais waouh. L'effet est ahurissant. Un chef d'œuvre du genre absurde, tout simplement.

    Laurent57 Le 19/09/2024 à 22:21:15
    Gato Montés - Tome 3 - A Corsica

    La Corse est ici magnifiquement dépeinte par Walter Fahrer.
    Il faut honneur aux paysages et aux Corses.
    Gato Montes, l'étranger continue sont aventure qui n'est bien évidemment pas sans encombres.
    Les portraits, les paysages, les femmes, la Corse est belle mais sauvage.
    Gato Montes fait partie des plus belles séries que j'ai pu lire.

    ArvoBlack Le 19/09/2024 à 21:31:35
    Happy Books - Tome 5 - Happy Sex 2

    Zep est constant dans son humour, c'est ainsi qu'on retrouve dans le 2ème opus de "Happy Sex" des recettes bien similaire au premier. Cependant, cela fonctionne toujours bien au niveau de l’énergie insufflée. Certains gags sont un peu tirés par les cheveux, mais dans l'ensemble c'est constant de la part de Zep qui ne démérite pas, l'humour des "Happy Sex" commence à être bien rodé à présent. Concernant le dessin, c'est toujours très dynamique et coloré, une valeur sure de la part de l'auteur de Titeuf.

    ArvoBlack Le 19/09/2024 à 21:25:22
    La marie en plastique - Tome 2 - Seconde partie

    Et si "La Marie en Plastique" l'était autant que son scénario. Franchement, le constat est sans appel, c'est ennuyeux. La vie de septuagénaires qui se disputent comme des gamins, pas besoin d'en faire une histoire, encore moins 2 tomes. Il ne se passe pas grand chose dans ce diptyque, quelques commérages, un miracle inexplicable. D'autant plus avec un dessin peu graphique et une calligraphie qui laisse à désirer, cela ne m'inspire pas. Les personnage manque également d'une enveloppe qui pourrait les rendre attachants. En conclusion, le scénario est mou, narrativement c'est pauvre, malgré quelques passages drôles. Le dessin est simpliste, un trait tremblant, inégale entre les cases, une perspective douteuse : les yeux représentés de face lorsque les personnages sont de profil. A souligner tout de même une amélioration graphique sur le 2ème tome, mais loin de satisfaire ma lecture.

    Zablo Le 19/09/2024 à 19:53:59

    Intéressant sur le plan technique...

    Si la postface semble émettre un doute quant à la nature du travail de John Vasquez Mejias, il s’agit bien d’art séquentiel, qui plus est en gravure sur bois. De cette manière, le support donne un aspect primitif et assez épais au trait, que ce soit les personnages, les décors, ou même le lettrage (esthétique, mais pas facile à lire...), puisque chaque planche a été entièrement gravée puis photographiée pour ce bouquin. Il y a également de nombreux motifs abstraits, qui contribuent à l’étrangeté de cette BD, très dense graphiquement. La démarche artistique de l’auteur est donc assez intéressante, sachant qu’il s’intéresse aussi à d’autres medium, comme les marionnettes ou le cinéma.

    De cette façon, il cherche à faire connaître l’histoire de son peuple, celui des Portoricains, dont l’indépendance a été confisquée par les USA. Sa volonté d'éclairer une période méconnue de l'Histoire est louable et juste. Mais, si comme moi l’on n’est pas subjugué par son découpage et sa composition, il est difficile d’apprécier la narration de ce livre, assez abrupte et plutôt succincte.

    Alors, si le livre n’est pas très accessible et qu’en plus la postface contient plus d’informations que son corps d’ouvrage... A quoi bon se donner la peine ? En outre, les planches sont probablement bien plus belles en vrai, plus saisissantes, comme l’indique l’auteur lui même... Enfin, j’ai aussi eu beaucoup de mal avec cette postface, qui semble traiter la BD comme un art mineur, lui préférant le terme de « roman en gravures ». Et puis ces références pesantes à l’art avec « un grand A », ces malentendus sur la BD... Déroutant.

    Dans un genre similaire quoique le support d’origine était différent, j’avais été bien plus émerveillé par la BD « Pancho Villa : la bataille de Zacatecas », composée de plusieurs centaines de gravures particulièrement claires et dynamiques. Certes, le livre de Paico Ignacio Taibo II et Eko comportait peu de vignettes, se rapprochant plus d’un livre d’illustrations par moments. Mais au moins j’avais passé un bon moment de lecture.

    Si je n’ai donc pas été convaincu par l’aspect de papier de « Et l’île s’embrasa », je serais cependant très curieux de voir en vrai ces planches gravées, lors d’une exposition dans un bar libertaire par exemple.

    Bourbix Le 19/09/2024 à 19:49:47
    Mister Mammoth - Tome 2 - Tome 2/2

    Un excellent diptyque que l'on aurait voulu voir s'attarder un peu. La patience est en définitive l'auteur du crime parfait. J'en voulais vraiment plus !!

    Bedelisse Le 19/09/2024 à 19:29:20

    Quelle découverte ! Il y beaucoup de dynamisme dans la narration, je ne me suis pas ennuyé une seule fois sur les 5 premiers tomes. Beaucoup d’action et de suspense avec des coupables révélés que dans les toutes dernières pages. Notre blaireau d’inspecteur et son rat d’adjoint forment une équipe hors pair. 

    Le dessin des personnages, du faciès de ces animaux-humains est superbe, mais aussi cette uchronie steampunk dans laquelle ils évoluent : Grandville. Grandville, c’est la capitale d’un empire où Napoléon a conquis toute l’Europe, et cela offre bien des possibilités à notre auteur pour captiver le lecteur.

    J’ai aussi beaucoup apprécié toutes les références subtiles à d’autres œuvres. Il y en a pour tout le monde, mais heureusement qu’elles sont expliquées à la fin de chaque tome.

    Grandville est une BD à lire et à relire.

    minot Le 19/09/2024 à 15:17:32
    Donjon Crépuscule - Tome 113 - Passation

    Un très bon tome qui fait grandement avancer l'intrigue générale de la série, tout en faisant le lien avec de nombreux autres épisodes de la saga, notamment ceux de la branche "Donjon Antipodes +" (découverte des origines de l'Atlas).
    Avec pour personnage principal la princesse Zakûtu, héroïne d'une ère nouvelle, l'album mêle les ingrédients qui ont fait le succès de la série (humour décalé, bastons spectaculaires et personnages farfelus) tout en bénéficiant du trait rond et agréable d'Obion qui sied à merveille à l'esprit de la série.

    Flitwoodmac Le 19/09/2024 à 14:50:01
    San Francisco 1906 - Tome 2 - La part du feu

    Je suis un peu déçu par de second tome. Le dessin est identique et le scenario suis son cours avec le même risque mais la fin me laisse sur la fin sans mauvais jeux de mots.
    Je rencontre le dessinateur ce week end donc j'aurai peut être des précisions car je n'ai pas probablement pas tout saisi en lisant cet album...

    minot Le 19/09/2024 à 14:49:10
    Les 5 Terres - Tome 13 - « Rester vivants »

    Premier tome du troisième cycle de la série. Après le "cycle des Félins" qui se déroulait dans un univers de type gréco-romain et le "cycle des Primates" qui se tramait dans une ambiance extrême-orientale, voici le "cycle des Ours" qui évoque la civilisation des Vikings. Un cycle qui démarre sur les chapeaux de roues, avec l'assaut sanglant de la capitale féline Angléon par les Ours pour lancer la guerre entre Ours et Félins qui s'annonce sans merci.

    On retrouve dans ce tome tous les éléments qui font le succès de la série : un scénario remarquablement élaboré, aux multiples sous-intrigues; une galerie étoffée de personnages aux caractères forts et aux personnalités diverses et bien marquées, et bien sûr un dessin exceptionnel (mention spéciale pour les décors, remarquablement travaillés). A titre personnel, j'ai particulièrement bien aimé la représentation des Ours, dépeints comme des brutes sanguinaires sans cervelle, et celles des Loups, plus subtils et plus retors.

    En bref, un album de haute volée qui ne déçoit en rien et un nouveau cycle qui s'annonce aussi passionnant que les deux précédents.

    Bourbix Le 19/09/2024 à 13:53:17

    Un ouvrage déstabilisant mais offrant de beaux morceaux de bravoures graphiques et scénaristiques. Pas mal du tout.

    minot Le 19/09/2024 à 13:52:43
    Thorgal Saga - Tome 3 - Shaïgan

    Un album très fidèle à l'esprit de la série-mère, que ce soit au niveau du scénario comme du dessin. Peut-être aurait-il fallu d'ailleurs que les auteurs sortent légèrement des rails tracés par Van Hamme et Rosinski, afin de lire quelque chose de vraiment original (comme ce fut le cas pour le tome 1 de cette série, pour l'instant mon préféré). Là, ça fait un peu album standard de la série officielle ...
    L'ensemble reste néanmoins sympa à lire et le parti pris des auteurs de placer cette aventure au cours d'un cycle qui est loin d'être le meilleur de la saga est finalement assez courageux et mérite d'être salué.

    Bourbix Le 19/09/2024 à 13:51:13

    Une satire d'un monde où les riches sont très riches et les pauvres très pauvres. Le souffle du changement ? Pas vraiment. Et c'est avec un bon coup de vitriol que de l'effondrement renaitra... le même monde ! A découvrir.

    minot Le 19/09/2024 à 13:43:53
    American Parano - Tome 2 - Black House

    Fin de l'histoire commencée dans le volume précédent. Un album plaisant à lire, notamment grâce au dessin qui possède une vraie originalité, dans un style "pop art" appréciable, bien adapté à l'ambiance des sixties dans laquelle baigne cette aventure. Le scénario, en revanche, est beaucoup plus convenu et ne révolutionnera pas le genre. Sympa à lire, cependant.

    Ecu2811 Le 19/09/2024 à 11:11:36

    excellent ouvrage !! une bonne base historique qui rend plus que crédible l'histoire de cette tireuse d'élite. Les dessins et les couleurs sont excellents.

    franp Le 19/09/2024 à 11:06:32
    Western Valley - Tome 2 - La culasse du diable

    Le premier tome était déjà pas terrible, mais là on touche le fond. Scénario absent, personnages difficilement identifiables, scènes de batailles confuses, ellipses narratives abusives et découpage incompréhensibles. Du western de série C.

    franp Le 19/09/2024 à 11:01:34
    Arthur Minus - Tome 1 - L'école des mutants

    Rien de transcendant dans cette série visiblement et heureusement abandonnée.Ce n'est ni intéressant pour les enfants (la cible, je suppose), ni pour les adultes.